La carte blanche à l’Espace René-Provost

Une carte blanche, c’est de donner une liberté totale à l’artiste. Lorsque l’on se fait offrir par un diffuseur la chance d’en vivre une, il faut saisir cette opportunité et plonger dans le vide afin de se laisser porter par la découverte et l’exploration. 

Bonhomme sept heures a su relever le défi. Mieux encore, les artistes ont adoré leur expérience si bien qu’ils ont le désir de poursuivre l’aventure dans la prochaine mouture de leur nouveau spectacle prévu en 2020. Et oui cher lecteur,  Bonhomme sept heures se donne une pause le temps de créer de nouvelles chansons et un tout nouveau concept pour la prochaine série de spectacles. 

Revenons à la carte blanche, l’histoire de monsieur Pyjama, celui qui ne dort jamais. Et pourquoi ? Parce que l’anxiété causée par l’actualité et les problèmes du monde qu’il porte sur son dos sont devenus trop lourds pour notre protagoniste. Les Bonhommes ont su se créer un nouvel univers avec des personnages ayant leur propre costume et leurs propres mimiques. On pouvait s’attacher à l’arbitre derrière sa batterie, au névrosé avec sa guitare ou au bonhomme sept heures avec sa chemise à carreaux. Mais la vedette de la soirée fut le bassiste qui a porté le rôle principal de Monsieur Pyjama avec brio. Si le défi était bien réel d’offrir trois soirées exceptionnelles consécutives du même spectacle, ce fut mission accompli et l’auditoire a été au rendez-vous.  Le vendredi soir fut à guichet fermé et que les deux autres ont reçu un public digne de respect. C’était donc mission accomplie pour Bonhomme sept heures. 

Le décor a été planifié pour que le spectateur puisse sortir de sa zone de confort avec des mannequins sortant de la vagabonde forêt et un écran sobre pour afficher la pression du temps par cette horloge à l’image du logo du groupe. Des chandeliers surplombaient la table qui portait le projecteur en signe de rituel sacré que peut être une carte blanche. Les nuances étaient bien présentes dans les chansons et les solos étaient toujours bien aiguisés. Bref, Bonhomme sept heures a su performer cette carte blanche avec professionnalisme et créativité.  

Merci à toute l’équipe de l’Espace René-Provost, à Natasha Liard pour les sublimes photos et à la ville de Gatineau pour son soutien aux artistes locaux.  On se donne rendez-vous en 2020 !

 

 

 

 

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